par Atelier Lugus | Oct 15, 2020
Les Fragments sont des morceaux de vies inspirés de mes différents voyages. Les Fragments d’Italie se composent de souvenirs d’un voyage qui m’a mené de Naples, sur la côte amalfitaine à la région des Pouilles. J’ai réalisé les dessins originaux dans un petit carnet de voyage avec des feutres acryliques. Vous pouvez les retrouver sur mon compte instagram. Les Fragments d’Été se composent de souvenirs d’un séjour d’une semaine sur la presqu’île de Crozon. Les dessins originaux sont eux, réalisés avec des pastels à la cire (vous pouvez, là aussi, vous rendre sur Instagram pour y jeter un oeil). Je les ai ensuite retravaillés numériquement pour pouvoir décomposer les couleurs et les préparer à une impression en risographie. Par le choix de ce procédé, chaque exemplaire devient unique, les feuilles ne repassant jamais au même endroit, créant des micros-décalages aléatoires. La risographie est aussi un procédé d’impression à l’impact environnemental particulièrement limité par rapport à une impression offset par exemple. Vous pouvez vous rendre sur le site de Maison Riso pour aprofondir le sujet.
FRAGMENTS D’ITALIE
(SÉRIE VERTE)
La série verte se compose des 5 cartes suivantes :
- Les rochers, la mer et la femme aux seins nus
- La famille, la plage et quelques sacs
- Le vieil homme, la Fiat 500 et la mer
- Le Piaggio, les cartons et la sérénité
- La Vespa, le garçon de café et la rue pavée
FRAGMENTS D’ITALIE
(SÉRIE BLEUE)
La série bleue se compose des 5 cartes suivantes :
- La marina, les barques et le petit matin
- La mamma, les culottes blanches et le cigarillo
- Le gros monsieur, la clarinette et l’Ipad
- La fille, le garçon et les cent chats
- Les 3 filles, la Vespa et les claquettes à poils
La série Fragment d’Été se compose de 5 moments qui se sont déroulés sur la presqu’île de Crozon. Les dessins originaux sont réalisés au pastel à la cire.
FRAGMENTS D’ITALIE
RISOGRAPHIES 30x40cm Edition limitée
J’ai décliné 3 illustrations de la série bleue au format 30x40cm, imprimées sur papier recyclé 300g et numérotées en 250 exemplaires. Les 3 exemplaires disponibles sont :
- La marina, les barques et le petit matin
- La mamma, les culottes blanches et le cigarillo
- Les 3 filles, la Vespa et les claquettes à poils
J’ai également décliné 3 Fragments d’Été au format A4 imprimés sur papier recyclé 300g. Les dessins originaux sont réalisés au pastel à la cire.
par Atelier Lugus | Juil 11, 2020
Durant le mois troublé d’Avril 2020, La Slow Galerie a eu l’idée géniale et douce de demander aux artistes qu’elle expose de réaliser une illustration sur la thématique du Rêve en représentant ce dont nous nous sentions privés lors du confinement. L’initiative a donné lieu à une exposition collective visible sur les murs de la galerie jusqu’au 23 Septembre 2020. Mon illustration comme l’ensemble des oeuvres des autres artistes sont disponibles sur la boutique de la galerie. Voici l’illustration que la thématique m’a inspiré et le texte explicatif qui l’accompagne :
« Je crois que c’est quand on est privé des choses simples que l’on réalise combien ce sont précisément celles-ci qui donnent leurs saveurs à notre existence. Comme la liberté d’aller où bon nous semble ou la liberté de mettre les pieds dans l’océan et de regarder le soleil s’y noyer. Celle aussi de laisser le froid des vagues nous saisir les chevilles. La liberté de sentir la force du courant nous obliger à reculer d’un pas pour raffermir nos appuis, et celle, l’instant qui suit, de voir le sable sous nos pieds profiter du ressac pour se dérober. Celle de se dire qu’une fois qu’on y est, finalement, elle est plutôt bonne, et celle enfin de se mouiller les vêtements parce qu’on n’avait pas prévu nous, de nous baigner, mais que l’envie de goûter à tout ça est de loin la plus forte.
C’est de ces libertés là, qui au bout du compte ne font qu’une, dont je me suis senti privé et dont mon expérience du confinement a révélé toute la saveur. »
par Atelier Lugus | Juil 9, 2020
Durant la période de confinement du Printemps 2020, j’ai réalisé un petit journal de confinement afin de partager mon quotidien, mes questionnements et des doutes face à cette période très incertaine que nous traversons. En espérant que ces mots et ces images fassent écho en vous. Bonne lecture.
J01 : Tempête sous deux crânes
La nuit a été très agitée. Les cerveaux sont montés dans les tours. On sent que l’on vit un moment dont on se souviendra toute notre existence sans pouvoir en mesurer son impact. Crise sanitaire ? Crise économique ? Quelles seront les conséquences sur mon activité ? Quelle est la valeur de mon travail face à celle des personnels soignants ou des employés de magasins alimentaires ? Difficile de ne pas penser à l’après demain. Impossible de rester dans l’instant présent. Où passer ces prochains jours ? Quitter la ville ? Y rester ?
J02 : Les ombres chinoises
Avant même l’annonce du gouvernement, sentant la rumeur enfler d’un confinement prochain, nous avons cherché à nous retirer à la campagne afin de traverser cette période dans un cadre plus serein. Il a fallu se décider rapidement, trier les affaires, définir ce qui est essentiel et ce qui est superflu en nourriture, loisirs, sport, livres, vêtements, etc…
On ne prépare pas son kit du parfait petit confiné comme on prépare ses valises pour partir en vacances. La première nuit de retraite forcée à été nettement plus apaisée que la précédente. Au matin du j02, un couple d’oiseaux vient danser en ombres chinoises sur le rideau de notre chambre. Alors que la France est à l’arrêt, la Terre, elle, continue de tourner.
Nous nous sommes confinés avec un couple d’amis, parents depuis tout juste 3 semaines. Le jeune père continue d’aller travailler tous les jours pendant que nous accompagnons la maman dans son nouveau rôle.
Tout doucement, nous apprenons à comprendre cette petite étincelle de vie qui crie comme une lionne, dort comme une souche et fait preuve de l’indifférence la plus totale envers ces heures incertaines que nous traversons.
J05 : Joyeux Coronanniversaire !
Aujourd’hui, j’ai fêté mon 1er coronanniversaire. C’est vraiment bien les coronanniversaires. Comme mes copains avec lesquels on est confinés ils ne pouvaient pas acheter tout ce qu’ils voulaient à cause que les magasins ils sont fermés sauf les supermarchés, j’ai eu :
. De la pâte à ballon qui sent le liquide que ma maman elle met sur ses ongles pour enlever son vernis et que si on inspire au lieu de souffler dans la paille , on a la tête qui tourne.
.Des œufs Kinder mais la plupart c’était des figurines alors que moi je préfère les jouets où on doit construire avec le mode d’emploi.
. Un super gâteau à la pomme.
. Des Pez goûts cerise (c’est les meilleurs) et orange (c’est moins bon mais quand y a plus que ça, je les mange quand même) avec un distributeur Bulbizar.
. Une bouteille de pinard.
C’était vraiment chouette mon coronanniversaire !
J06 : Salutation au soleil
Après plusieurs jours à chercher nos marques dans cette maison, à prendre l’apéro tous les soirs et à manger de la raclette, on se dit que ça va nous coûter cher en jeans quand on sortira d’ici si on poursuit sur ce rythme-là si le confinement est prolongé.
Nous commencons enfin à retrouver un rythme et une hygiène de vie un peu plus proches de ceux que nous avions avant le confinement. De mon côté, ça commence par deux salutations au soleil au réveil histoire de remettre tout ça en ordre de marche pour la journée qui démarre.
Avec l’effervescence de la 1ère semaine je n’avais pas encore pris le temps de sortir du jardin. La campagne est belle. Les champs sont en train d’être labourés et si l’audace du printemps est déjà visible dans des prés teintés de verts vifs, elle est tempérée par des lumières rosées des derniers couchers de soleil de l’hiver.
Bilan des traces de vie rencontrées : une douzaine de vaches, une tripotée d’oiseaux et une voiture.
Face au manque de rigueur de nombre de ses concitoyens et sur les recommandations du conseil des scientifiques en charge de la pandémie, le gouvernement limite et précise un peu plus les libertés individuelles durant le confinement. Entre autres, la pratique du footing n’est autorisée que dans un rayon d’1km autour de chez soi.
J11 : De l’invention du jokari
Je me suis toujours demandé ce qui avait pu pousser des Hommes à inventer des activités comme le bilboquet ou le jokari. Après avoir observé aujourd’hui une de mes voisines y jouer seule dans un pré devant un public de vaches ahuries, j’estime désormais comme hautement probable le fait que son inventeur venait d’apprendre la prolongation d’une période de confinement au moment où l’idée lui est venue.
J12 : Le trésor s’échappe !
Depuis le début du confinement, j’éprouve un sentiment de frustration lié à l’impression de n’avoir jamais eu autant de temps pour moi sans pour autant arriver à faire tout ce que j’ai en tête. Un peu comme si j’avais conscience d’avoir un trésor entre les mains et que je ne pouvais pas l’empêcher de s’écouler entre mes doigts.
J22 : Découvrir son talent caché
Dans les premiers jours du confinement, je me suis dit que cette période où chacun aurait du temps pour lui verrait sans doute l’émergence de nouveaux Mozart, Picasso ou Steve Jobs. J’avoue ne pas avoir anticipé qu’elle verrait émerger des champions de micro-tennis de table. Un couple d’amis m’a prouvé que j’avais eu tort…
Je dessine souvent avec de la musique ou un Podcast dans les oreilles. Mon podcast préféré s’appelle @baladeurs.podcast, propulsé par le média @lesothers . Ce sont des récits de voyages racontés par les voyageurs eux-mêmes. Autant vous le dire tout de suite : on est assez loin du voyage organisé en car par un club du 3ème âge sur la costa brava. Les ambiances sonores sont vraiment soignées et je trouve que c’est un beau moyen de s’aérer un peu l’esprit en ces temps de confinement. Mon épisode préféré raconte la mission de réparation du téléscope Hubble en 1999 par Jean François Clairvoy un des astronautes français. Il y parle de « l’overview effect » ou du « pale blue dot » que ressentent les personnes qui vont dans l’espace. Le sentiment que la terre est une toute petite boule qui flotte dans l’immensité de l’espace et qu’elle nous survivra des milliards d’années. Je trouve que ça permet de relativiser pas mal de choses sur l’importance d’une existence humaine ou des drames que l’on traverse et sur la pertinence de passer le peu de temps qui nous est offert à faire la guerre ou à nous évertuer à détruire le vivant sur terre.
J37 : Le jour de la marmotte
Le temps se dilate depuis quelques jours… J’ai un peu le sentiment d’être coincé dans une boucle temporelle où chaque jour est identique au précédent, comme Bill Murray dans « un jour sans fin »…
J51 : Je chevauche le tigre
Alors que le 11 mai approche à grand pas et que l’on voit le bout du (de ce) tunnel, notre président organise une visio-conférence lunaire avec des responsables du monde de la culture pour savoir quel sera l’impact de ce méchant virus sur l’exception culturelle française. Manches retroussées, il nous (les artistes, les intermittents, etc…) exhorte à chevaucher le tigre et invoque Robinson Crusoe en nous conseillant d’aller chercher du jambon et du fromage à la cale avant de partir explorer l’île…
Je ne sais hélas pas ce que nous réservent les prochains mois, mais je mesure combien la culture au sens large m’a permis de traverser cette période de manière plus douce. Avec de tels conseils, me voilà pleinement rassuré et serein pour la suite de l’aventure.
par Atelier Lugus | Fév 5, 2019
CRÉATION DE LA CARTE DE VOEUX DE DODÉ :
En ce début d’année 2019, j’ai été invité par Dodé, la chouette boutique atelier à Nantes à dessiner sa carte de vœux pour l’année qu’elle pourrait envoyer autant sur les réseaux sociaux qu’en version papier.
Bien qu’assez libre sur le traitement graphique, je devais intégrer un enfant qui tienne un énorme ballon dans un paysage doux et appaisant. Je suis parti sur un enfant qui tient un ballon tellement gros qu’on ne sait pas s’il court ou s’il vole, dans un paysage de campagne et de forêt. Son entrain laisse penser qu’il aborde le chemin qui s’annonce avec envie et sans crainte des tours et détours que l’année qui vient peut lui réserver, puisque les plus belles aventures sont celles que l’on attend pas.
Du croquis à la version finale :
Ci-dessus un « avant-après » entre le premier croquis réalisé à l’ordinateur (je travaille la composition en amont au crayon à papier sur un carnet de dessin) et la version finalisée.
Pour visiter le site de la boutique Dodé, c’est par ici !
par Atelier Lugus | Déc 2, 2018
Une série de 12 scènes de vie, vécues ou fantasmées :
Les illustrations qui composent la série « Vie de Rêve » sont des moments de vie, que j’ai vécu et/ou rêvé durant mes voyages de mon année 2018. J’aime laisser planer le doute sur la part de réel et la part d’imaginaire de certaines scènes puisque là n’est pas l’essentiel. Je cherche, à travers ces dessins à susciter des émotions chez le spectateur et à l’inviter à la rêverie. Les Illustrations sont imprimées en risographies en édition limitée et signée au format A5 ( 15x21cm). Elles sont toutes disponibles sur la boutique de l’atelier.
L’Exposition « Vie de Rêves » :
J’ai le plaisir d’exposer cette série à la boutique Dodé située en plein cœur de Nantes durant tout le mois de décembre 2018. J’ai décidé pour l’occasion d’accompagner chaque illustration d’un court texte de manière à ce qu’ils fonctionnent un binôme, l’un et l’autre se faisant écho.
Pour l’exposition, les images sont imprimées en risographies au format A4 par les éditions Fidèle et tirée chacune en 20 exemplaires signés et numérotés. Les éventuels invendus de l’exposition seront disponibles sur la boutique.
Vous pouvez apercevoir les tambours d’encre en arrière plan
La risographie, c’est quoi ?
La risographie est un procédé hybride entre une imprimerie purement automatisée et un travail manuel. Concrètement, le copieur se présente comme un copieur du bureau dans lequel on charge des tambours d’encre à base d’huile de soja et de pigments. Le copieur n’accepte au maximum que deux tambours de couleurs à la fois, ce qui impose d’imprimer les couleurs les unes à la suite des autres. Ce qui nécessite donc un intervention manuelle entre chaque passage (repositionner les ramètes de papier, ce qui va forcément créer des micro-décalages de superposition des couches et pour changer les tambours d’encre dans le copieur) . Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site du Studio Fidèle qui s’est occupé des les imprimer !
POEMES ILLUSTRÉS & ILLUSTRATIONS POÉTIQUES :
Découvrez-ici l’ensemble de la série d’illustrations et des poèmes qui les accompagnent :
Pour visiter la boutique et acheter une des illustrations de la série, c’est par ici !